Lettre à nos parents : je demande le retrait du CPE.



Lettre à nos parents :
*Arras le 24 mars 2006*


Chère Maman, cher Papa,

Depuis quelques semaines, avec un grand nombre de mes copains et de mes copines, mais aussi avec d'autres jeunes des autres lycées, je demande le retrait du CPE. Au début, je ne savais pas très bien ce qu'était le CPE mais maintenant je suis sûr-e que ce contrat première embauche va me nuire pendant des années.

Sur nos pancartes, il est inscrit « jetable », savez vous qu'un employeur aura la possibilité de me licencier à n'importe quel moment, par une simple lettre et sans explication à fournir.

L'aventure est à portée de click !


Extraits de quelques "paroles de jeunes" dans des interventions sur les forums philosophiques de Philagora sur la question :

C quoi un philosophe ?

quelqu'un qui détient déjà des vérité, ou quelqu'un qui cherche?
ou autre chose... qu'en pensez vous?
faut bien qu'on se pose la question si on est philosophes...

Quelques "Paroles de jeunes" à la fête de l'Huma 2005



« Grands mots et phrases creuses »
Jessica et Sophie, vingt et un ans, étudiantes en psychomotricité, Paris.

« Heureuses ! Nous sommes heu-reu-ses ! On a vingt et un ans, on suit une formation que nous avons choisie. Nous ne sommes plus des enfants, et pas encore des adultes. On est encore libres. C’est une pleine période d’épanouissement ! Dans notre futur métier [psychomotricienne - NDLR], nous construisons une vraie relation à la personne, sans hypocrisie : une relation simple, à l’exact opposé de la politique qui se résume par des grands mots et des phrases creuses. Et quand on est confronté au polyhandicap, on se dit qu’il faut se réjouir du moindre petit progrès. On peut être heureux avec des choses simples, s’amuser des petits riens. Là, par exemple, on mange une crêpe au chocolat, eh bien, c’est super-bon ! »



« L’usine, c’est marche ou crève ! »
Joël, vingt-cinq ans, ouvrier dans le bâtiment, Charleville-Mézières (Ardennes).

« La société divise les gens, elle est séparatrice. Tout le monde est dans son coin à faire la gueule. Dans le bâtiment, il y a de l’entraide, une vraie convivialité. Avant, je travaillais à la chaîne, à l’usine. Aujourd’hui, les ouvriers ne se mobilisent plus : quand un vulgaire intérimaire se fait jeter, personne ne se retourne. Moi, par exemple, je bossais dans une industrie qui vérifiait les vitres latérales de voiture. Le patron m’appelait de temps en temps. Un soir, vers 22 h 30, je reçois un coup de fil : il me demande de travailler le soir même. J’y vais. Deux ou trois jours se passent : il me garde. J’entends parler d’une possibilité de CDD. J’espère. Le patron me convoque dans son bureau en m’expliquant : "Il y a quelque chose de grave." Une mauvaise pièce était arrivée chez un gros client. "On ne veut plus de toi", m’a dit simplement le boss. Voilà le remerciement ! L’usine, c’est marche ou crève ! Je travaille pour survivre. Ça fout la rage de voir la société de consommation et de te dire que toi, tu peux pas consommer. J’essaie de faire des économies. Mais ça n’avance pas ; mes poches ne se remplissent pas. Je voudrais faire de la photo. Acheter un camion, tracer la route, et faire des reportages... Je ferai tout pour y arriver. »

Campagnes solidaire !


Ce que j'attends d'un syndicat paysan (digne de ce nom) à Paris.
1 . Idéalement : être plus centré dans Paris .

2 . Ne pas avoir que des dossiers-papiers sur les bureaux, mais aussi quelques bottes qui fleurent bon la lavande et le thym...

3 . Des projets et des animations permanentes à l'attention des gens des quartiers ?

4 . ... ?

5 . De là à proposer une ferme dans le jardin du syndicat ! ...

On a rencontré, dans les altern'active de quartiers (alternactive.org) et leur partenaire : La Ferme du Bonheur. un lieu alternatif original : une ferme, une vraie avec des chevaux de traits, des porcs, des chèvres et du fromage, s'établie sur un campus universitaire (la fac de Nanterre), et cultive sa différence dans un environnement de béton. Il fallait quand même parler de cet événementiel attractif et innovant en milieu étudiant.

6 . etc ....

7 . Et des dossiers généraux de réflexion.
Dont votre dossier de réflexion : Pourra-t-on éviter la grande évacuation (mondiale) des campagnes ?
(Journal "Campagnes solidaires" N°198, Juillet/août 2005)

Posant la vraie question de la désertification rurale et des professions paysannes.
Qu'il faudra relayer avec une autre grande question d'avenir : celle de la démographie mondiale. Il faudra contrôler les naissances. Qui en parle ? A peu près personne...

Le premier train privé ... : Tribune libre à la lutte des classes !


Article du Journal "Informations ouvrières" N° 696 du journal hebdomadaire du Parti des Travailleurs, que mon "pote" Jean m'a passé, ce dimanche matin, place de l'Agora.

Le 13 juin 2005, sous une forte protection policière, le premier train privé, de la Connex, a roulé sur le réseau ferré français, en application de la directive européenne "libéralisant" le trafic du fret.

Interview :
"Le 29 mai, on a voté non à la Constitution européenne, mais le gouvernement n'a pas l'air de comprendre qu'on est contre la privatisation de la SNCF. C'est pour cela qu'on est ici, pour bloquer le premier train de marchandises", nous dit un cheminot ... ',

Sur KrdvXoops, on fait de la "philosophie de la cuisinière" ...


Ah bon ?
Et c'est quoi, la "philosophie de la cuisinière" ?
Réponse :
elle attire par l'odeur de sa cuisine et par la saveur de ses plats.
KrdvXoops, une sorte de resto-routier-philo simple, jovial, rustique du net ...
Pourquoi ?

Je pense, donc j'écris


Qu'est-ce que penser ?

Je pense donc je suis,
(Descartes)

je ponce, donc je suis,
(travailleur anonyme).

Je pionce, donc je suis ... Kaox ?
L'oisif de service ?...
Le petit LevTar.gz du coin,
indemnisé par l'assistannat social
(qu'il décrit ?)
(l'assistannat pourrait donc produire
quelque chose d'utile pour les autres ?)
(à condition d'en utiliser avec modération, c'est comme l''alcool).
(pas trop d'assistannat,
pas trop d''intransigeance,
mais surtout vous parler de l'essentiel).

« Recuperada » : Commentaire sur le film tourné en Argentine


... Et toujours sur l'Utopie :
Les gens évoluent lentement, surtout en Occident, plombé par une culture hypermatérialiste qui a un peu tué le spirituel contrairement à l'Amérique du Sud par exemple, d'où viennent de beaux exemples de reprise en main de la vie à partir de l'amour comme force motrice des mouvements sociaux initié par les femmes. C'est encore et toujours l'Utopie que j'explique patiemment à partir d'expériences concrètes. De l'expérience du "café d''humanité", passons à des assemblées de quartier souveraines d'elles-mêmes pour réinventer la vie au travers d'une éducation populaire dans le quotidien, la spontanéité, la tendresse !

« RECUPERADA »
Projection-débat sur les usines en autogestion ouvrière en Argentine.
Filmé et présenté par Julie LASTMANN (Paris)

Un compte rendu du film pour coeurdeville.org proposé par Sympa.

Deux hommes à la pêche

(où la France, l''Europe, le monde d''aujourd''hui et de demain ?)

G50 et ILa62.
L'un pêche avec des hameçons, l'autre, avec des mots.
L'un, ILa62 natif du terroir local, a travaillé toute sa vie, levé le matin à 5 heures : il était charcutier.
L'autre G50 : immigré de nulle part, célibataire, licencié, chômeur ( à la pêche...), sur le carreau.

G50, qui passe par là — pour prendre l'air —, voit que ILa62 a une touche et finalement casse sa ligne. Perdu le poisson !
C'était une brême, dit ILa62, venez voir: Il sort de sa nasse 4 beaux poissons frétillants, de la largeur d'une main; "ce sont des gardons de fond". Les brêmes, c'est plein d'arrêtes.
- Et les gardons, vous les mangez ?
- Biensûr, c''est très bon.
G50 : de toute façon, ici, il y a du sandre; or, là ou il y a du sandre, c''est que l''eau est propre.
Alors, G50, comme a l'habitude — c'est un mauvais caractère — pousse son billet de mauvaise humeur :
- Vous trouvez normal qu'il y ait une taxe de pêche annuelle, même si vous mettez votre bouchon à l'eau, qu'une fois l'an ?
Ila62 : moi, je pêche deux fois par semaine. Puis il parle des pêcheurs sportifs qui eux, ont un matériel encore supérieur, et qui leur coûte encore plus cher.
Autre question de G50: Vous avez appâté de bonne heure pour qu''il y ait du poisson maintenant ?
Il répond : pas énormément mais je suis là depuis 5 heures. Et je m''arrête à dix heures. Au-delà, c''est plus la peine.
Alors, ILa62 montre à G50 les vifs (petits poissons vivants) qu'il a dans un sot : vous voyez le petit alevin, là, ça, c''est pour pêcher la perche, et les plus gros, c'est du vif pour le sandre.
- Vous les avez pêché ?
- Non, je les ai acheté. Ce sont des poissons que l'on ne trouve que dans des eaux ... limpides.

ILa62 a quatre cannes à l'eau. Il ne pêche que le poisson qu'il veut. La carpe et la brême, ça ne l'interresse pas.
Et ce Monsieur, qui n'est pas un rigolo de la pêche avoue, qu'à son âge, il n'a encore jamais péché de brochet !
Alors, G50, qui aime la pêche, lui dit où il y a du brochet et de la perche dans le coin ...ILa62 poursuit : Moi mon père, c''était un ancien poilu ... Il ne s'agissait pas de dire un mot de travers ...

On a besoin de bonhommes, les vrais !

Un bonhomme, n'est-ce pas quelqu'un qui est capable ... de redonner un sens, du sens à l'existence ?...
Un bonhomme, un vrai, n'est-ce pas un individu ? un citoyen ? un cybergnome ? un substrat d'humain qui ne lui reste d'humain que son cœur qui fait boum-boum ?, que sais-je, un humanoïde associé avec sa conscience libérée du poids de la foutaise, de l'inutile, le prisme déformant de sa culture ?

Tous cons, tous pareils !
C'est pas de la pensée unique ça ?...

A une époque du "tout à l''égo", où tout fout le camp ... mais que fais la police ! ..., voilà le discours (à la Sarko) , moi, je m'exclaffais, partout à la ronde : "on est dans une société qui a besoin de gens qui posent de bonnes questions..."

N'aurions-nous pas besoin d'un peu de parler vrai ? ...

Asie: occasion de méditer à la redistribution de toutes les richesses !


Asie: occasion de méditer à la redistribution de toutes les richesses !


Une réflexion qui court et qui semble prendre corps dans certains décisions de moratoire sur la dette …
Nous sommes tous choqués et interpellés par le tremblement de terre en Asie du 26 décembre 2004.
Outre les conséquences dues à chaque acte (parole, geste, action,… ) négatif que nous portons et qui produit une onde destructrice dans tout l'univers, il est évident que l'imprévoyance des hommes porte aussi sa responsabilité dans le manque de fraternité pour que la "vigilance" globale soit un véritable lien entre les communautés humaines, et une étape de "l'amour de raison" qui réduirait l'étendue du malheur donnant ainsi du sens à la vocation humaine.
Ne sommes-nous pas invités à une "main qui s''ouvre" en annulant, par exemple, la dette des pays frappés par le terrible tsunami (et aussi d'autres frappés par les séismes d'égoisme et d'opulence de ceux qui les pillent, les spolient …) et aussi pour que se mette en place une mobilisation internationale réclamant l'organisation d'une bienveillance (détecter les signes de la catastrophe, pré-organiser la collaboration, …etc.) qui ne dépend que de la volonté des hommes. Au travers de ce désastre sourd comme un appel à redistribuer toutes les richesses pour établir l'équité sur terre… Là-bas, ce sont les plus pauvres qui ont été touchés. Et aussi pour que les coeurs s'ouvrent afin de mettre les biens, les dons en tout genre, les savoirs au service d''une humanité à construire pour le bonheur terrestre, dont l'humain est le pivot central -qu'un échange d'idées germe sur ce sujet- et que s'arrête l'exploitation de l'homme par l'homme !

C'est l'occasion d'appeler chacun : pour que ses "mains donnent" ce qui peut servir en Asie dévastée : tentes, réchaud, gazinière, vélo, etc., que nous avons chez nous et qui ne servent pas ou plus (quitte même à s'en (re)procurer plus tard, après tout) ou peu. A donner selon sa conscience. Il n'est pas difficile de se "sentir la chair" de cette humanité meurtrie pour trouver la générosité et d''étendre la réflexion sur les causes de la misère humaine et sociale… partout.

Précisions utiles :
En fait, il s'agit de mettre en oeuvre une redistribution totale des richesses car la planète appartiend à tous les hommes. En outre, les dirigeants ont les moyens pour d'autres choses, comme par exemple : "Chaque arme à feu qui est faite, chaque vaisseau de guerre lancé, chaque fusée tirée, signifie au final un vol de ce qui devrait aller à ceux qui ont faim et ne sont pas nourris, à ceux qui ont froid et ne sont pas vétus".

QUELQUES CHIFFRES :
Dépenses militaires USA (dont 100M° pour l'Irak) : 450 Milliards
Aide pour l'Asie : 36 Millions
France : 32 Milliards/militaires et 40 millions pour l'Asie.
Il y a 640 millions d’armes légères dans le monde et 500 000 morts par an par ses mêmes armes payées par nos impôts; les médias n'en font pas leur chou gras. Les démocraties dont parlent les politiques et la presse sont forcément "correctes", puisque ses armes sont fabriquées pour la plupart dans nos pays occidentaux. Un acte de résistance serait peut-être de détourner l'impôt… ou … (nota : il n'y a aucune transparence sur l'usage fait des impôts).

Partant de cette information, concernant l'aide pour les sinistrés d'Asie, nous ne nous questionnons pas assez quand nous ne voyons pas d’hélicoptères (4 jours après le désastre) ou de chars ou de ponts créés par le génie militaire etc., pour faciliter les secours. Par contre pour la guerre en Irak ou ailleurs (dans le passé en Indochine, Algérie, Vietnam,…) les États ont le matériel, la logistique et les moyens financiers.

Beaucoup pensent que c'est naïf car l'homme est un "loup pour l''homme"; il est évident qu'il faut nécessairement un changement de mentalité, de comportement, … bref une évolution qui prendra du temps car la culture a façonné des réflexes (voir philosophie de vie). Sans parler seulement d'argent, nous avons une porte d'évasion que représente L’AMOUR RAISONNÉ comme moyen à mettre en oeuvre autour de nous, pour dépasser le besoin frileux d’un “Etat providence“ — dont la seule ambition est de dominer matériellement (pouvoirs politiques) et sur les esprits (pouvoirs religieux) en prétendant protéger le “citoyen sujet“ du mal et de l’erreur —.

Tout le monde au fond de lui sait qu'un peu de « Bien actif » change tout un monde. Et cette action n'est pas qu'un simple exercice mais préfigure le prémisse d'un monde différent, d''un monde radicalement meilleur.
Il s’agit d’élever l’exemple d’un être à la générosité fondée sur la réflexion, la volonté et la conscience libres pour créer des sociétés à « visage humain » , et... remplacer le système rigide (« changer le monde » quoi). Plus nombreux seront les aimants de ce « monde changé » plus cette force de création prendra valeur universelle. Et, le monde sera ce que nous serons advenus et ce que nous l’aurons prévu pour vivre le Bonheur collectif — déjà ici et maintenant — et pour les générations futures.

Sympa.

Utopia Blog


L'utopie est un mot que je n'aime pas trop.
J'ai visité l''histoire de Thomas More, et son traité « Utopia ».
Un homme assimilé a Socrate, ce qui n'est pas le moindre des éloges.
Je n'aime pas le mot.
Trop éloigné de ce que je conçois en terme de réalisme.
L'aspect divin et spirituel de l'humain est pour moi, réalisme.
Est Vérité.
(est devenu ?..)

Toujours est-il, il y a dans cette nouvelle appréciation de l'existence, une réalité incontournable : « le bonheur de l'homme ne se mesure pas en années, mais en éternité ».
L'homme a une capacité de participer à l'Universel dont il pourrait parfaitement être conscient.
Mais il préfère le négliger, considérant cette « réalité » comme insignifiante, inintéressante, accessoire.
Le spirituel n'enlève rien au matériel; il ne fait que le compléter, le renforcer...
Nous avons une capacité d'être des dieux que nous préférons ignorer, peut-être faute d'avoir suffisamment d'énergie positive, évangélique.
Je prononce ce mot, sachant très bien qu'il ne veut rien dire pour la plupart d'entre nous.
Pourtant, il y a une vie évangélique dans l'univers.
Il y a une dynamique évangélique universelle.
Universelle, c'est-à-dire vraie dans tout l'Univers, jusqu'au plus profond de ses confins.

L'Univers existe-t-il ?
Est-il utopique pour l'homme d'affirmer que, oui, l'univers existe bel et bien ?...
Avec ses lois et ces conséquences...
D'ascencion et de Salut ou de chute pour l'homme ?
Ce qu'il nous manque, c'est de le découvrir tel qu'il est vraiment, et non comme on l'imagine avec nos cerveaux déformés par le prisme déformant de nos mentalités de malades. Notre culture, notre pseudo-morale, nos aspirations à la rêvasserie métaphysique, nos limites psycho-physiques, sans faire face à l'essentiel : être ou ne pas être à l'image et ressemblance positive du Dieu Créateur Universel, qui nous rappelle sans cesse de nous prémunir du mal ou de toute forme de tentation au mal.
Vive la vie, même dans ce qu'elle a de plus redoutable à concevoir, à subir, à accepter.
Nous sommes tous appelés à cette vie.

Nous avons tous été créés spirituels.

GuIP

Vivre gratuitement : est-ce possible ?


Vivre (librement et) gratuitement : est-ce possible ?...
A l'heure où tout métier est réglementé, normalisé, et pour finir ponctionné (par les pouvoirs qui prétendent mieux nous organiser notre société — à la seule condition que cela ne leur fasse pas perdre le pouvoir — cherchez le lièvre !..), comment se rendre compte de ce que ce système simpliste, réducteur, a pu nous enlever, nous spolier, nous interdire, nous corrompre de ce que nous avions de plus beau à donner de nous-même, et donc aux autres ?
Réponse:
Notre identité bonne, créatrice, humaine.
Voilà ce que nous avons accepté de nous laisser voler.
Mais, diront certains, comment peut-on se faire voler de quelque chose que l'on a pas ?
A cela, je réponds : effectivement !
Mais cela existe potentiellement en tout homme.
Donc cela existe.
Disons pour être plus préçis que cela existe sans exister.
Pour exister vraiment, il suffit seulement de le réveiller en soi.
Et pour le réveiller en soi, biensûr, il faut le vouloir.
Tel est le libre-choix, fondamental chez l'humain.
Mais revenons au gratuit.\r\nLes premiers a l'avoir expérimenté sont ceux qui ont développé les logiciels libres dits OpenSource
(à noter que cela a été rendu possible grâce à l''Internet, peut être l''un des seuls (et derniers ?) espace de liberté ? (déjà régi au niveau mondial par une société américaine privée !...)
Comment réagir quand nos libertés fondamentales sont atteintes ?
Ma réponse est des plus simples: impossible sans avoir commencé par réveiller la liberté d''abord au fond de soi.
Mais par la suite, effectivement, cela demande une mobilisation, une lutte pacifique mais vigoureuse d'hommes et de femmes libres pour faire entendre (et comprendre) nos droits. Les logiciels libres et gratuits, je n'en avais une idée pas trop positive, au début, car je considérais que tout travail mérite salaire...
Ce qui est vrai, aussi.
Mais d'un autre côté, je découvre qu'il n'y a rien qui puisse remplacer l'acte purement gratuit.
Et des milliers d'actes gratuits sont capables à terme de changer efficacement ce monde.Le tout c'est qu'il y ait une humanité, une volonté, une existence forte, derrière cet acte.
Alors, oui, tous les programmes de recherche, d'exploitation, de maîtrise des côuts et des individus, avec leurs statistiques et autres courbes de vente pourraient être renversés, par une logique différente : une logique humaine, créatrice, libre ... mais aussi conquérante.
(Ne doit-on pas vouloir fortement l''avenir que nous voulons pour l'obtenir ?)
Utopie.
Oui, parce que cela n'existe pas encore.
Mais réaliste.
Parce que nous y travaillons concrètement.
(chacun à son petit niveau).
(Cet article est libre et gratuit).
Avec suivi de discussion sur ce thème, ouverte à tous,
sur les forums de coeurdeville.org
et en scoop, un site Internet qu'on a aimé,
à découvrir en page de liens : Rubrique: Vie dans les quartiers !
http://peuplade.net

A+ sur les forums de coeurdeville.org

GuIP

1/1/2005 : Tsunami dans mon cœur !


Je veux crier à la face du monde, mon désarroi, pour sa « persistance » à ne pas vouloir prendre l'humain (l''homme libre et généreux), en considération.
Je veux crier mon mal d'occidental, ma douleur sourde, léthargique, de sous-homme, de sous-humain, à la face du monde, à la face de tous mes autres frères humains occidentaux, qui sont persuadés d''être heureux et libres ! (comme si la quantité de bonheur se mesurait à la quantité de vin de Champagne absorbé ou à la quantité de parfum Chanel N°5 aspergée : bonheur et libertés d''abrutis).
(Nous sommes tous des malades. Nous sommes tous des abrutis.Mais peut-être qu''un abruti qui ose le dire, qui ose en parler, posera mieux cette question, qui s''adresse à tous de savoir : qu''est-ce qu''un abruti ?)
Nous savons, comme le disait un monsieur alsacien à la télé : « Nous sommes entrés dans une guerre de cent ans qu''il nous faudra vaincre »
(sous-entendu, la guerre contre le mal dans ce monde, qui nous dévore et qui nous tue).
Un cataclysme en Asie (et 150.000 morts ?), mais combien de morts qui « crèvent » dans le cataclysme quotidien que je vis dans mon cœur, dans cette ville, dans ce pays, dans ce monde où je vis, qui fonctionne de telle sorte que tout m'est interdit !... Institutions officielles, normes techniques et autres règles abusives, lois fallacieuses et arbitraires qui dissèquent ma vie en cent milles morceaux, prétendant l''organiser mieux. Non, je ne suis pas vivant !
(bien que sur mon état civil, je ne suis pas encore considéré comme mort)
Non, je ne suis pas rescapé du Tsunami quotidien du mal qui s''installe chaque jour un peu plus dans le monde, sous pretexte que personne ne veut y porter suffisament d''attention, y compris en cette soirée du jour de l''an 2005 à Paris.
Pourquoi aucuns « Einstein » des prouesses scientifiques des temps modernes n'a-t-il pû mettre l'Amour en équation ? Loi d'Amour qui régit l'Univers.
Pourquoi aucun "expert" n'a quantifié, courbes statistiques à l'appui, les milliers de gens qui « crèvent » dans mon pays, par désubstancialisation de l''intérieur !...
Pourquoi renoncer à croire, à comprendre, que l'amour et la liberté nous sont aussi vitaux, que le sang qui coule dans nos veines et l'oxygène que l'on respire ?

Disons : STOP AU MAL !

STOP A LA TYRANNIE DE LA MÉDIOCRITÉ !

STOP AU MAL-VIVRE !

VIVE l'Avènement de la libération spirituelle de l'humain :
« Homme !

Libère-toi !

De tes chaînes, de tes entraves...
retrouve ce vent de liberté
qui souffle au fond de toi ».

Quelque part sur la terre, sur coeurdeville.org
GuIP


PS: Solidarité Asie par SMS (à partir de lundi 3 janvier 05)
Tapez « Asie » ou "don Asie" sur votre portable
80222 (Croix Rouge)
80333 (Secours populaire)
80444 (Secours Catholique)
et 1 Euro sera reversé pour l''aide humanitaire en Asie par les opérateurs télécoms.
(il y a 45 Millions de téléphones portables en France. Pour quel avenir ?... Non pas "communiquer plus", comme la pub de France Télécom (toujours +++, dans les porte-monnaies de quelques uns) mais "communiquons mieux").


Et un commentaire: A ce constat, nous pouvons encore ajouter afin que nos consciences s'éveillent pas seulement lors des shows médiatisés, comme cela a été dit :
«Il n'est pas difficile de se "sentir la chair" de cette humanité meurtrie pour trouver la générosité et d'étendre la réflexion sur les causes de la misère humaine et sociale… partout.»
En effet, nous voyons que les médias mettent l'émotion en cirque télévisuel quand nombre de catastrophes meurtrières ne font pas la une si il n'y avait pas tant d''occidentaux dans les pays sinistrés (il ne faut pas se voiler la face sur le tourisme sexuel dans les zones touchées en Asie).
« Et qui se soucie journalièrement des quelques 20.000 personnes qui meurent chaque jour car ils n''ont pas de quoi se nourrir ? Que dire des manoeuvres des pays nantis pour s'approprier les ressources d''autres régions ? Le décalage des revenus est passé à plus de 74% de différence entre les plus riches et les plus pauvres. Pour une guerre en Irak, les USA dépensent plus de 87 Milliards de dollars et par ailleurs, l'ONU estime que pour moins de la moitié, nous pourrions fournir l'eau propre, à régimes proportionnés, services d''hygiène, et éducation de base à chaque personne sur la planète… ! (Réf. : Confessions d''un homme économique de coup. Par John Perkins ). »

La responsabilité dans les coups portés en terme de mauvaise direction est collective et la planète entière en souffre.
L'évolution individuelle est importante… pour l'avenir.

Sympa